E un giorno Velly spense il sole e celebrò il buio
in “il Giornale nuovo”, Milano, 3 aprile 1988.
. . . Anche i bellissimi, sensuali disegni di femmine sono della stessa mano: voglio dire che quei corpi sono attraversati, come gli autoritratti, da severi bagliori.
[ . . . I. Velly con la sua tensione descritta con infinita pazienza ci sorprende: è un teatro senza applausi, gelato o congelato da una nuova grandezza”.
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Giorgio Soavi
et un jour Velly éteignit le soleil et célébra l'obscurité ,
dans "il Giornale Nuovo", Milan, 3 avril 1988
« Comme un météorologue avertit les spectateurs ignares d'un imprévu, d'une dramatique inversion des tendances, Velly, qui avait fait étinceler des éclairs vert pâle ou solaires sur des brins d'herbe ou sur des fleurs disposées dans des vases, se représente maintenant dans cette série d'autoportraits, sombre et distant de son travail précédent, nous forçant à regarder cette nouvelle réalité. Il s'est représenté comme un homme des temps anciens ou d'une autre planète, d'un temps où la peinture traversait la toile ou le papier cristallisant des drames et des pénitences. Plus d'ombres que de lumières. De sorte qu'aujourd'hui il semble pris d'une euphorie de mort, d'une marque d'un goût qui prétend nous intimider, nous annonçant la peste prochaine. Mais pas trop lointaine.
[.] Les magnifiques et sensuels dessins de femmes sont de la même main : je veux dire que ces corps sont traversés, comme les autoportraits, par des lueurs sévères.
[.] Velly, avec sa tension décrite avec une patience infinie qui nous surprend : c'est un théâtre sans applaudissements, gelé dans une nouvelle grandeur. »